False Positives
Pays-Bas
2016Jury
Les caméras de surveillance font désormais partie intégrante du paysage urbain : à l’aide d’algorithmes, elles identifient les comportements à risque sur la base d’« anomalies » de comportement considérées comme suspectes. À l’aide d’experts, huit types d’anomalies sont retenues: pause prolongée, personne se déplaçant lentement au milieu d’une foule, etc. Esther HOVERS centre son travail sur ces « anomalies » étudiées dans le quartier d’affaires de Bruxelles. Montages photographiques et croquis prennent en compte ces comportements pour interroger les notions de normalité et de déviance. Percevons-nous, à la manière des caméras de surveillance, ces comportements comme suspects ?
à propos de l'artiste
Esther HOVERS (Née en 1991 a Amsterdam) est diplômée de la Royal Academy of Art de La Haye. Dans son travail, elle s’intéresse à la manière dont le pouvoir politique exerce son influence dans l’espace public par le biais de l’urbanisme. En 2015, elle remporte le Startpoint Prize.